Commencer la matinée en te lisant. Ça augure forcément une belle journée ! Merci pour ces mots qui font écho, comme toujours.
J’ai la sensation que même en écrivant 60 ou 300 pages, la reconnaissance d’un statut sera toujours associée à la reconnaissance d’un public dans l’imaginaire collectif. La première question « qu’en est-il de ton livre? » sera donc suivie du « as-tu été publiée ?» puis d’un « alors ça a été vendu ? » puis « le prochain c’est pour quand? ». Roue de hamster.
Merci Nina :) Tu as tout à fait raison : la question "quel livre écris-tu ?" est seulement la première d'une quantité d'autres interrogations qui viennent brouiller d'autres ambitions, d'autres chemins !
Cela me fait penser à ces questions éternelles que l'on pose aux mères : "alors, c'est pour quand ?" suivi de "un petit deuxième, quand même ?". Quel que soit le milieu, l'art ou notre situation, il semble qu'il faille toujours aller plus loin...
Marc Aurèle écrivait d’abord pour lui-même, en marge du tumulte, pour garder la clarté du cœur. Il ne savait pas qu’un jour ses pensées deviendraient des lanternes pour d’autres.
Tu écris, toi aussi. Et c’est déjà assez. Assez pour que le feu tienne, assez pour que le vivant circule. L’essentiel n’est pas la forme, ni même la finalité, mais la vérité de l’élan. Ce besoin intérieur, cette poussée obscure qui cherche à naître — même sans livre, même sans titre, même sans fin.
L’écriture est une danse avec l’invisible. Elle prend parfois la forme d’un roman, parfois celle d’un cri, d’un poème ou d’une lettre à soi. Peu importe.
Tu n’as pas à mériter l’étiquette d’écrivaine.
Tu l’es, car tu prends soin des mots.
Tu les honores, tu les invites, tu les laisses surgir.
Et ça, vois-tu, c’est déjà une offrande au monde.
Alors bienvenue, non pas dans un club, mais dans la grande traversée.
Celle où les mots ne prouvent rien, mais révèlent tout.
Je suis d'accord avec toi Alexander :) Notamment avec cette "vérité de l'élan" dont tu parles. Cette sincérité dans l'acte d'écriture a plus de force que l'ambition de suivre la voie attendue du roman. Après tout, pourquoi ne pas questionner et expérimenter les formes littéraires ?
Comme tu le dis également si bien, il n'y a rien à mériter ni à prouver tant que cet élan et le plaisir sont là.
Oh oui ça me parle beaucoup. J'écris des chansons et une des premières questions qu'on me pose lorsque je le fais savoir c'est "As-tu un EP ou un album ?" - comme si la phase de l'enregistrement et de la matérialisation du travail dans un objet, virtuel ou pas, était essentiel au processus. Et moi je ne suis pas du tout prête à faire ce travail, mes chansons sont encore trop changeantes, moi aussi, et j'aime cette fluidité pour le moment. L'album viendra peut-être plus tard, ou pas !
J'aime beaucoup ce parallèle avec un autre art, comme la musique. C'est comme s'il fallait une preuve matérielle, comme tu le dis, pour prouver que vraiment, nous méritons de nous identifier comme artiste ou créative. Produire, apprendre, expérimenter ou s'amuser avec son art n'est-il pas en soit suffisant ?
Commencer la matinée en te lisant. Ça augure forcément une belle journée ! Merci pour ces mots qui font écho, comme toujours.
J’ai la sensation que même en écrivant 60 ou 300 pages, la reconnaissance d’un statut sera toujours associée à la reconnaissance d’un public dans l’imaginaire collectif. La première question « qu’en est-il de ton livre? » sera donc suivie du « as-tu été publiée ?» puis d’un « alors ça a été vendu ? » puis « le prochain c’est pour quand? ». Roue de hamster.
Soyons juste heureuses et créatives.
Merci Nina :) Tu as tout à fait raison : la question "quel livre écris-tu ?" est seulement la première d'une quantité d'autres interrogations qui viennent brouiller d'autres ambitions, d'autres chemins !
Cela me fait penser à ces questions éternelles que l'on pose aux mères : "alors, c'est pour quand ?" suivi de "un petit deuxième, quand même ?". Quel que soit le milieu, l'art ou notre situation, il semble qu'il faille toujours aller plus loin...
Marc Aurèle écrivait d’abord pour lui-même, en marge du tumulte, pour garder la clarté du cœur. Il ne savait pas qu’un jour ses pensées deviendraient des lanternes pour d’autres.
Tu écris, toi aussi. Et c’est déjà assez. Assez pour que le feu tienne, assez pour que le vivant circule. L’essentiel n’est pas la forme, ni même la finalité, mais la vérité de l’élan. Ce besoin intérieur, cette poussée obscure qui cherche à naître — même sans livre, même sans titre, même sans fin.
L’écriture est une danse avec l’invisible. Elle prend parfois la forme d’un roman, parfois celle d’un cri, d’un poème ou d’une lettre à soi. Peu importe.
Tu n’as pas à mériter l’étiquette d’écrivaine.
Tu l’es, car tu prends soin des mots.
Tu les honores, tu les invites, tu les laisses surgir.
Et ça, vois-tu, c’est déjà une offrande au monde.
Alors bienvenue, non pas dans un club, mais dans la grande traversée.
Celle où les mots ne prouvent rien, mais révèlent tout.
Je suis d'accord avec toi Alexander :) Notamment avec cette "vérité de l'élan" dont tu parles. Cette sincérité dans l'acte d'écriture a plus de force que l'ambition de suivre la voie attendue du roman. Après tout, pourquoi ne pas questionner et expérimenter les formes littéraires ?
Comme tu le dis également si bien, il n'y a rien à mériter ni à prouver tant que cet élan et le plaisir sont là.
Oh oui ça me parle beaucoup. J'écris des chansons et une des premières questions qu'on me pose lorsque je le fais savoir c'est "As-tu un EP ou un album ?" - comme si la phase de l'enregistrement et de la matérialisation du travail dans un objet, virtuel ou pas, était essentiel au processus. Et moi je ne suis pas du tout prête à faire ce travail, mes chansons sont encore trop changeantes, moi aussi, et j'aime cette fluidité pour le moment. L'album viendra peut-être plus tard, ou pas !
J'aime beaucoup ce parallèle avec un autre art, comme la musique. C'est comme s'il fallait une preuve matérielle, comme tu le dis, pour prouver que vraiment, nous méritons de nous identifier comme artiste ou créative. Produire, apprendre, expérimenter ou s'amuser avec son art n'est-il pas en soit suffisant ?